Le Maroc poursuit son offensive diplomatique en Afrique. Dans un communiqué publié ce 21 décembre, le ministère des Affaires étrangères annonce le déploiement d’un « hôpital de campagne multi-spécialités de niveau II ». Cet hôpital sera déployé à partir du 23 janvier dans la capitale sud-soudanaise Juba. Il aura« une capacité de 30 lits extensibles à 60 […] comprend 20 médecins spécialistes, 18 infirmiers et réalisera des prestations médicales dans différentes spécialités dont la pédiatrie, la médecine interne, la chirurgie, la cardiologie, la traumatologie, la médecine dentaire, l’ophtalmologie et la médecine ORL » selon le communiqué de la diplomatie marocaine. « L’hôpital disposera aussi d’un laboratoire d’analyses médicales et d’une pharmacie dotée de lots de médicaments variés » précise la même source.
Cette annonce intervient le même jour que celle du report de la visite royale au Soudan du sud. Initialement prévue le 20 janvier puis reportée au lendemain celle-ci aura « possiblement lieu le mois prochain » à en croire les propos du porte-parole du ministère sud-soudanais des Affaires étrangères Mawien Makol relayés par le site d’information sud-soudain Eye Radio. Le report est dû, selon la même source, à « des emplois du temps chargés ». Lors d’une conférence de presse tenue le 19 janvier, le porte-parole du gouvernement, Michael Makuei Leth avait affirmé que le roi Mohammed VI et le président sud-soudanais Salva Kiir devaient discuter de« la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines parmi lesquels la santé et l’éducation » lors de la venue du souverain à Juba.
Ce report intervient à quelques jours du prochain sommet de l’Union africaine où les chefs d’états africains seront réunis les 30 et 31 janvier prochains. Un événement auquel devrait participer le roi Mohammed VI « pour défendre l’adhésion du Maroc à l’Union africaine » selon le Chef du gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane. Une adhésion pour laquelle le Maroc bénéficie du soutien « de 40 pays africains » à en croire les propos prononcés par le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, devant le parlement le 18 janvier dernier.
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