C’est une nouvelle qui pourrait peser en faveur du projet de gazoduc entre le Nigéria et le Maroc. Le Sénégal et la Mauritanie produiront du gaz dès 2021. C’est ce qu’a annoncé le 11 janvier le président Macky Sall dans un communiqué, après un entretien avec Andy Inglis, PDG de la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy, et Bernard Looney, PDG de British Petroleum (BP).
Kosmos et BP ont signé le 19 décembre 2016 un partenariat pour l’exploitation de très importantes réserves de gaz découvertes au large du Sénégal et de la Mauritanie. La capacité de ces gisements est estimée à 450 milliards de mètres cubes, soit l’une des plus larges d’Afrique. Un volume qui permettrait d’exporter du gaz naturel liquéfié (GNL), et ce dès le début de la production, selon Kosmos.
Le Sénégal et la Mauritanie vont devoir collaborer pour la mise en place d’une plateforme commune installée sur leur frontière maritime, à 8 kilomètres de leurs côtes. À terme, les deux pays pourraient avoir intérêt à faire passer un gazoduc à cet endroit, afin d’exporter leur gaz vers l’Europe, via le Maroc.
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