Alors que le nom de Lahbib El Malki (USFP) pour le poste de président de la première chambre revient avec insistance, l’on s’attendait à ce que le PJD et les partis dont il est proche (PPS et Istiqlal) se mettent d’accord sur un éventuel candidat à proposer en face. Pour l’heure, la décision n’est pas encore tranchée et les discussions se poursuivent en coulisses.
Le chef du gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, a pris la parole à l’issue d’une réunion du secrétariat général de son parti, ce samedi 14 janvier. Il a expliqué que « le secrétariat général a accordé presque à l’unanimité une dérogation » afin de poursuivre les tractations devant aboutir sur un choix consensuel. Benkirane a toutefois reconnu qu’aucune candidature n’était arrêtée pour l’heure.
Le chef du gouvernement, dont le parti est arrivé premier lors des législatives d’octobre 2016, a toujours du mal à former sa majorité. Trois mois après les élections, il fait désormais face à une situation inédite dans l’histoire politique du pays: la nécessité d’élire les instances du parlement alors qu’une majorité parlementaire n’a pas été formée, et ce pour permettre le vote d’une loi déterminante pour le retour du Maroc à l’Union africaine.
Les négociations pourront se poursuivre au cours des deux prochains jours, avant le vote pour un président de la première chambre prévu le 16 janvier à 16h.
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