Alors que les discussions pour former un gouvernement viennent d’être relancées suite à l’entrevue entre le Chef du gouvernement désigné et deux conseillers royaux, le PAM a de nouveau imputé la situation de blocage à Benkirane, et réitéré son choix de rester à l’opposition. Dans une communication à l’issue d’une réunion entre ses bureaux politique et fédéral les 24 et 25 décembre, le parti estime que « l’échec de former un gouvernement a un lourd coût politique, économique, social, que le Chef du gouvernement désigné doit assumer ». Et d’ajouter : Benkirane est « [le] seul responsable de l’impasse politique actuelle. »
Les responsables du parti ont réaffirmé ce qu’ils considèrent comme « une position de principe » en ce qui concerne ces tractations. Le PAM « ne sera pas une alternative » pour faciliter la formation du prochain gouvernement.
La perspective de nouvelles élections ou le choix d’une autre personnalité pour conduire le gouvernement sont devenues des options de plus en plus avancées, avant l’intervention royale le 24 décembre, qui a exprimé « [le] souci du roi de voir le nouveau gouvernement se former dans les plus brefs délais », rapporte la MAP citant un communiqué du cabinet royal. Benkirane compte engager, le 26 décembre, de nouvelles discussions avec les grands partis pour tenter de former un nouveau cabinet. C’est le deuxième round de contacts qu’entame Benkirane avec les représentants des partis pour trouver une issue à cette impasse politique. Pour former un gouvernement stable, il faut pouvoir recueillir une majorité des suffrages au Parlement (198 députés).
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