La Direction général de la sûreté nationale (DGSN) a dévoilé, le 20 décembre, le bilan de sa stratégie 2016. Selon le département d’Abdellatif Hammouchi, les opérations menées contre les crimes violents ont conduit à l’arrestation de 466 997 suspects, soit une hausse d’environ 23 % par rapport à 2015. De même, 89 910 personnes ont été interpellées pour trafic de produits stupéfiants, contre 80 057 en 2015.
Les opérations de saisie de différentes catégories de drogues ont atteint des « niveaux record », avec plus de 106 tonnes de haschich, soit une hausse de plus de 55 tonnes. Par ailleurs, 1 tonne et 582 kg de cocaïne ont été saisis, avec une hausse de 355 %, ainsi que 1 285 194 de comprimés ecstasy et de comprimés psychotropes.
Renforcement du dispositif sécuritaire
La DGSN a créé des unités mobiles de la police de secours dans les préfectures de police de Rabat et de Marrakech et au niveau du district préfectoral de Salé. Ces unités de sécurité qui sont équipées des moyens de transport et d’intervention sur le terrain, visent à consolider la présence de la police sur la voie publique et à répondre aux appels des citoyens sur la ligne 19. Selon la DGSN, ces appels ont atteint au cours de l’année 2016 de 1 092 115 appels, contre 775 353 en 2015.
Face à l’expansion urbaine de certaines grandes agglomérations, le département de Hammouchi a créé un nouveau district de police à Mehdia, dans la préfecture de police de Kénitra, accompagnée de la transformation de l’arrondissement de police de Sala Al Jadida en commissariat régional et de la création de cinq arrondissements de police à Essaouira, El Hajeb, Marrakech et Mehdia. Aussi, quatre « salles de contrôle et de coordination » à Rabat, Marrakech, Salé et Témara ont été créées en vue de recevoir 24h/24 les appels des citoyens et de gérer les interventions sur la voie publique.
La DGSN a également créé sept brigades régionales d’intervention (BRI), avec pour mission d’intervenir dans les grandes affaires criminelles. Aussi, deux Groupes de recherches et d’intervention (GRI) ont été déployés à Fès et à Salé afin de renforcer les opérations de terrain de lutte contre le crime.
Il a été procédé également à la création de quatre brigades régionales de la police judiciaire (BRJP) en charge des enquêtes et investigations dans les crimes économiques et financiers et de dix-neuf cellules régionales d’analyses et de statistiques au sein des différents QG sécuritaires, afin d’analyser les nouvelles tendances criminelles sur les plans qualitatif et quantitatif.
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