Pour Akhannouch, le RNI doit aller au contact des citoyens

Le nouveau président du parti de la colombe, Aziz Akhannouch, compte sur les instances régionales pour développer la nouvelle stratégie du parti.

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Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture. Crédit: Yassine Toumi.

Fraîchement élu président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch entame une tournée nationale qui le mènera à la rencontre des militants régionaux du parti. Lors de la première étape de cette tournée, le 27 novembre à Tanger, le ministre sortant de l’Agriculture a affirmé qu’elle constitue un « mécanisme de concertation démocratique » visant à dresser « l’état des lieux des structures locales du parti », « à penser à de nouvelles structures » et  « à des programmes régionaux » d’autant que « les instances régionales renforcent la proximité avec les citoyens ». Autre objectif de cette tournée, durant laquelle le président du RNI traversera toutes les régions du royaume : « Faire entendre la voix des militants du parti et élaborer une feuille de route commune qui servira le citoyen ».

Réactiver les structures parallèles

Pour le président du RNI, la formation de la colombe doit également mettre en place de nouveaux mécanismes dans l’objectif de réactiver les structures parallèles du parti, à savoir celles des jeunes, des femmes et des professionnels. Ces structures doivent être « à l’écoute des citoyens » et participer, elles aussi, « au travail de proximité ».

Même son de cloche pour Rachid Talbi Alami, coordinateur du RNI à la province de Tétouan, qui a appelé à l’adoption d’« une approche basée sur une autocritique objective » ayant pour but de « dynamiser le rôle des structures parallèles », de « capitaliser les compétences humaines du parti » et de trouver « des solutions efficaces aux problèmes internes. »

Des ministres dynamiques

Autre point abordé lors de cette rencontre : le gouvernement. Pour le chef du parti de la colombe, dans le cas où le RNI rejoindrait la majorité gouvernementale, les ministres ne devront pas oublier leur « rôle au sein du parti » qui consiste à « soutenir les efforts des instances régionales ». Akhannouch insiste aussi sur le fait que les futurs ministres RNIstes ne pourront pas « rester chez eux le week-end ». « Aucun parti ne peut être géré à partir du centre » a déclaré le président du parti de la colombe, tout en rajoutant qu’« il n’y a que la proximité qui peut assurer un bon service pour le citoyen ».

L’étape de Tanger est la première rencontre d’Aziz Akhannouch avec les militants de son parti, depuis son élection à la tête du RNI le 29 octobre. Le chef du parti de la colombe devrait rencontrer également Abdelilah Benkirane le 29 novembre pour la deuxième étape des tractations de la formation de la majorité gouvernementale.

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