Un jeune globe-trotter marocain parcourt l'Afrique à pied

Le jeune homme, qui a déjà parcouru plus de 10 000 kilomètres sur le continent africain, raconte son périple sur les réseaux sociaux.

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Crédits : page Facebook de Zolati Othmane

Depuis plus d’un an, Zolati Othmane sillonne l’Afrique à pied et à vélo. Le globe-trotter a déjà parcouru une dizaine de pays dont le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, Djibouti, le Somaliland, l’Éthiopie et le Kenya« Un total de 10 000 kilomètres, le tout presque sans argent ! » se réjouit le jeune homme sur sa page Facebook.

Avec plus de 28 000 j’aime sur Facebook, le jeune globe-trotter, âgé de seulement 22 ans et originaire d’El Jadida, est devenu une star des réseaux sociaux. Plusieurs fois par mois, Zolati Othmane embarque les internautes dans le « Zolatrip » à travers ses vlogs postés sur sa chaîne YouTube.

Dernier voyage en date : l’Éthiopie. Pendant plusieurs jours, le jeune homme est parti avec son vélo à la rencontre de la tribu Hamer : « Ils vivent de manière incroyablement simple et pourtant ils sont heureux. Vu de l’extérieur, on pourrait croire qu’ils vivent dans des conditions très difficiles, mais pour eux, l’idée d’une journée classique de 9 à 17 heures est insupportable » explique-t-il sur sa page Facebook.

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Si cette rencontre a été un moment d’échange privilégié, le jeune homme raconte que la suite du voyage n’a pas été de tout repos. Après avoir passé plusieurs jours dans quelques un des villages de cette tribu, Zolati Othmane se rend compte que son visa éthiopien prend fin sous peu et qu’il ne pourra pas rejoindre la frontière officielle, qui se trouve à 500 km, à temps.

Il décide donc de rejoindre le Kenya en traversant le désert, toujours à vélo. Un voyage semé d’embuscades. Il tombe d’abord au milieu d’un conflit armé entre une tribu éthiopienne et une tribu kenyane, qui se sont livré une bataille sur une source d’eau.

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Plus tard, des hommes armés d’une tribu éthiopienne l’arrêtent. « La seule chose qu’ils voulaient, c’était de l’eau en fait. Du coup, je leur en ai laissé deux litres, même si je me dirigeais moi-même vers le désert ! ».

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Le lendemain, après avoir passé la nuit à la frontière avec des policiers kényans « très accueillants » note d’ailleurs Zolati Othmane, les ennuis continuent. « J’ai cassé mon vélo, j’ai dû le traîner dans le sable pendant cinq jours. C’est un peu comme si j’avais tout vu pendant ces cinq jours et tout fait pour rester en vie. J’ai eu de violentes hallucinations, je voyais de l’eau, des gens, des voitures et même des pastèques ! », s’amuse aujourd’hui le globe-trotter. À un moment, le jeune homme avoue avoir pensé laisser tout son matériel derrière lui. «Vous ne pouvez pas imaginer ma réaction quand j’ai vu la route pavée au loin » se rappelle-t-il.

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Aujourd’hui au Nord du Kenya, Zolati Othmane n’a pas l’intention de s’arrêter là. Le jeune homme compte continuer son périple jusqu’à l’Afrique du Sud.

Crédit photos : Zolati Othmane

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