Le prix Goncourt décerné à Leïla Slimani pour «Chanson douce»

Le prix Goncourt, le plus prestigieux de l'édition francophone, a été décerné ce 3 novembre à la Franco-Marocaine Leïla Slimani pour son roman Chanson douce.

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Le prix Goncourt, le plus convoité des prix littéraires du monde francophone, a été attribué ce 3 novembre à la romancière franco-marocaine Leïla Slimani pour son roman Chanson douce, ayant pour thème un infanticide, rapporte l’AFP. D’ores et déjà un succès de librairie, le deuxième roman de l’écrivaine raconte l’assassinat de deux jeunes enfants par leur nourrice. Dans la foulée, le prix Renaudot a été attribué à la romancière et dramaturge Yasmina Reza pour Babylone (Flammarion).

TelQuel avait décrypté ce superbe et terrible drame social, le décrivant comme « un regard perçant sur les rapports familiaux et sociaux à l’heure de la modernité », au moment de sa présélection pour le prix Goncourt.

L’auteure avait déjà remporté le prix littéraire de la Mamounia 2015, pour son livre Le Jardin de l’ogre, paru aux éditions Gallimard. Elle fut la première femme qui remporte ce prix.

Trois autres auteurs étaient en lice pour le prix Goncourt : Catherine Cusset, Régis Jauffret et Gaël Faye. Leurs romans, tout comme celui qui a remporté le précieux sésame, sont particulièrement sombres : Régis Jauffret, dans Cannibales, raconte le projet fomenté par une femme et la mère de son ex amant de dévorer ce dernier. Gaël Faye, jeune figure montante du rap français, évoque dans Petit Pays ses souvenirs du Burundi et le génocide qui a secoué le Rwanda. Enfin, dans L’Autre qu’on adorait, Catherine Cusset signe un hommage à un ami qui s’est suicidé.

Lire aussi :  « Chanson douce », le livre qui pourrait valoir un Goncourt à Leila Slimani

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