Interpellé par la police française à Paris puis placé en garde à vue depuis le 26 octobre au matin, le chanteur Saad Lamjarred a été déféré devant un juge ce 28 octobre. Une information judiciaire pour « viol aggravé » et « violences volontaires » a été ouverte, pouvant encourir à une mise en détention provisoire, rapporte le journal L’Express, citant une source judiciaire. La défense de l’artiste dénonce pour sa part une « machination ». Le chanteur pop, « fortement alcoolisé au moment de son arrestation », selon la même source, devrait être fixé sur son sort dans la soirée, indique le journal.
Quelle défense pour le chanteur ?
L’artiste, censé se produire au Palais des Congrès de Paris le 29 octobre, se retrouve ainsi accusé d’« agression sexuelle » par une jeune femme de 20 ans, qui a déposé plainte auprès des autorités françaises dans la nuit du 25 au 26 octobre. Interrogé par nos confrères de Médias24, l’avocat du chanteur maître Brahim Rachidi explique que son client a été « victime d’une machination et d’un guet-apens, dont l’enquête révélera les enjeux et les responsables » tout en précisant que contrairement à des informations véhiculées par certains médias « il n’y a eu ni viol ni séquestration. »
Selon l’avocat, le prolongement de 24 heures de sa garde à vue n’augure pas systématiquement une mise en examen ou une incarcération. Et expliquer : « La prolongation de la garde à vue a été effectuée à notre demande pour que les confrontations se déroulent normalement et que tous les témoins puissent être entendus. »
Quand une ancienne histoire resurgit…
Accusé de faits similaires par une américaine, l’an dernier, alors qu’il séjournait aux États-Unis en 2010, Saad Lamjarred pourrait voir cette affaire resurgir et aggraver son cas. Une théorie que récuse son avocat, maître Rachidi : « Cette affaire est totalement réglée car la partie civile s’est désistée de ses revendications. »
Brièvement incarcéré avant d’être libéré sous caution, Saad Lamjarred était revenu sur cette affaire lors d’une conférence de presse organisée à la Villa des Arts de Rabat, le 27 mai en marge de son concert au festival Mawazine. Pour lui, « c’est le lot de toutes les “grandes stars” de subir de telles rumeurs. » Et de rajouter, devant un parterre de journalistes : « Cette histoire remonte à longtemps, et la cause de tout cela n’est autre que mon succès, Dieu merci ». « Je nie tout ce qui m’est reproché et j’ai un avocat qui s’occupe de mes affaires », s’était-il ainsi défendu.
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