« La ville est agréable et ensoleillée. Fondée en l’an 1150, la ville est surplombée au nord par la nécropole Chellah, mausolée multimillénaire bâti par les Phéniciens. » Non, cette citation n’est pas tirée de la dernière brochure de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), mais d’un article publié sur le site Internet du quotidien français Le Figaro le 21 octobre intitulé « Étudier à Rabat, l’excellence au pied des kasbahs. »
« Les étudiants marocains ont bonne réputation, notamment en mathématiques » débute l’article, qui se concentre sur « cinq formations d’excellence » à dominante commerce et ingénierie. « Essec Global BBA: pour conquérir l’Afrique de l’Ouest », « le lycée Descartes: la voie vers HEC », « l’université internationale de Rabat: des locaux flambant neuf », « le lycée Moulay Youssef: pour futurs polytechniciens » et puis, « L’école Mohammadia: pour les ingénieurs et les militaires. »
Le Figaro avance des arguments de poids pour pousser ses lecteurs français à tenter l’expérience d’étudier dans la capitale du royaume. Saviez-vous, par exemple, qu’Élisabeth Guigou, ancienne ministre française de la Justice, et Nicolas Demorand, ex-directeur du journal Libération, étaient passés par les bancs du Lycée Descartes ? Mais au-delà des cours, il y a aussi la vie étudiante. « Entre la kasbah des Oudayas, la nécropole Chellah ou le récent musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, il y a beaucoup à visiter ici ! » vante Le Figaro. En juillet, c’est les écoles de Marrakech que le journal passait au crible, aux côtés de Moscou, Sydney, Beyrouth.
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