SuperCop, l’incroyable superhéros marocain de l’environnement

Un joyeux trublion s’invite aux événements liés à l’environnement et à la COP22. Un militant engagé et doté d’humour venu de la planète Kerre pour sauver la Terre. Véridique !

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« Je m’appelle SuperCop et je suis un super-héros de la cause environnementale », répète le mystérieux personnage. Affublé d’un masque, vêtu d’un costume rouge et d’une cape verte, SuperCop a multiplié les apparitions dans les événements liés à la COP22 ces derniers jours. Depuis une semaine, il publie sur YouTube et sur les réseaux sociaux ses happenings au Salon Pollutec à Casablanca, au Solar Festival à Ouarzazate et à la journée climat organisée à Rabat, en présence de Driss El Yazami. Il suscite l’hilarité des participants, qui réclamaient une photo avec le super-héros.

Lorsqu’on veut savoir qui se cache vraiment derrière le masque, SuperCop n’en démord pas. « C’est comme si vous demandiez à Superman qui il est vraiment », répond-il, profondément ancré dans son personnage. Il poursuit en racontant son histoire : « Je viens de la planète Kerre, c’est une planète jumelle de la Terre. Nous avons connu un réchauffement climatique juste avant vous, et je suis le seul survivant. Je viens vous prévenir du danger qui vous guette ».

Au cours de la conversation, on comprend que SuperCop officie avec quelques assistants, notamment pour les prises de vues. En revanche, il ne se revendique d’aucune association ou organisme. « Nous relayons sur les réseaux sociaux les initiatives des différentes associations, mais nous n’en sommes pas issus ni partenaires », assure-t-il.

Par le rire, SuperCop est peut-être en train de réussir ce que la COP22 n’est pas encore parvenue à faire : attirer l’attention. À un panel de spécialistes réunis à Rabat, SuperCop demande « Comment faire pour avoir un PIB en croissance tout en respectant l’environnement ? » Une problématique bien plus sérieuse que son accoutrement.

D’ici le début de la COP22 le 7 novembre, où il sera présent, SuperCop promet de « continuer à sensibiliser le plus grand nombre pour démontrer l’intérêt d’un tel événement ». Mais aussi après la COP, pour que « le mouvement ne s’essouffle pas ».

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