Quelque millions d’électeurs marocains se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés et conseillers locaux. Alors qu’aucun résultat définitif n’est encore disponible et que le vainqueur du scrutin ne sera connu que plus tard dans la soirée, le climat est déjà pressant. Ilyas Elomari reste confiant.
« Notre décompte établit que nous avons gagné dans les provinces du Sud » assure-t-il. « Nous y avons remporté toutes les circonscriptions, exceptée Dakhla. Nous nous sommes largement imposés à Tarfaya, Assa-Zag, Laâyoune, Smara, Boujdrour. Nous sommes crédités d’une avance considérable à Sidi Ifni, Tan Tan, Tata, Agadir, Taroudant nord et Taroudant sud. À Marrakech, nous sommes assurés de remporter trois sièges. Nous assurons un avantage déterminant à Chichaoua et Essaouira, nous sommes premiers ou deuxièmes à Kelaât Sraghna, selon les estimations portant sur 30 % des suffrages des bureaux de vote. Nous progressons à Houceima, Chefchaouen, Ouazzane, Fahs Anjra, Tétouan, Larache, Oujda, Jrada Nador, Berkane, Béni Mellal, Azilal, Khénifra. Nous pensons que nous allons réaliser quelque chose à Khouribga et à Fès. Nos listes féminines progressent aussi. »
S’agissant du déroulement du scrutin, Elomari était très critique : « Les islamistes se sont proclamés vainqueurs avant même la tenue du scrutin et cela est désolant. Ils ont mis en cause l’impartialité du scrutin, sans corroborer leurs propos. Des irrégularités ont été constatées dans plusieurs régions et nous utiliserons les voies de recours légales si cela se vérifie. » Quid du scrutin ? « On estime que les élections se sont déroulées dans des conditions acceptables. Le plus grand gagnant de ces échéances doit être le Maroc. »
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