À quelques jours du scrutin législatif du 7 octobre, le mouvement Anfass démocratique a publié le 26 septembre son programme composé de 91 mesures, qui se veut une alternative à ceux présentés par les partis politiques. Une initiative qui vise à fournir aux citoyens un élément de comparaison aux projets présentés par les différentes formations politiques du royaume, selon le mouvement.
L’emploi, une priorité
Dans le domaine de l’emploi, Anfass propose de créer 50 000 emplois par an dans la santé et l’éducation, en vue de satisfaire les besoins prioritaires de ces secteurs. Ces perspectives d’embauche font partie des 250.000 créations nettes d’emplois prônées par le mouvement. 20% de ces emplois devraient être créés dans la fonction publique et 10 % dans les collectivités territoriales, établissements et entreprises publics.
Autre mesure destinée à créer de l’emploi, la réduction de la semaine de travail de 44 à 40 heures qui permettrait, selon le mouvement, de créer 90 000 emplois dans la fonction publique.
Instaurer l’impôt sur la fortune et la succession
Le mouvement souhaite également une augmentation des recettes fiscales et des cotisations sociales de 10% du PIB à l’issue du prochain quinquennat. Cette augmentation aurait pour dessein d’accompagner les investissements dans les infrastructures, les secteurs sociaux et la culture. Anfass propose également d’instaurer un impôt sur la fortune et la succession.
L’investissement public dans les infrastructures figure également dans le programme du mouvement, qui veut favoriser le désenclavement des régions reculées, grâce notamment à la construction de routes ferroviaires dans les axes Marrakech-Essaouira-Agadir, Bouarfa-Figuig-Errachidia et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma-Oujda ainsi que les autoroutes dans les axes Agadir – Tan-Tan, Marrakech – Ouarzazate, Oujda -Tanger, et Tétouan – Fès. La création d’un tunnel sur les routes nationales à Tizi Tichka, Tizi test et route Al Wahda a été également mise en avant.
L’IER dans les programmes scolaires
La réforme de l’éducation est un pilier fondamental du plan d’action d’Anfass. Le mouvement vise à mettre l’école publique au cœur d’un projet de société, à travers des réformes dans le domaine de l’éducation. Dans ce sens, le mouvement prévoit par exemple d’intégrer le processus de l’Instance équité et réconciliation (IER) dans les programmes scolaires. Il envisage également d’établir une procédure transparente de classification des établissements d’enseignement privés, dont l’État fixerait les tarifs.
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