« La première occasion que nous avions ratée, pour le Maroc, c’est le fait d’avoir ratifiée la charte de l’indépendance avec l’esprit de la bey’a et non dans un esprit contractuel », lance Nabila Mounib, invitée le 22 septembre du Grand Oral Sciences-Po. La secrétaire générale du PSU (parti socialiste unifié) a détaillé son projet, ses motivations et ses ambitions, mais elle en a aussi profité pour tancer la cérémonie d’allégeance. « C’est inconcevable qu’au XXI e siècle, à l’ère du clic, on croit à la bay’a, à la bonne foi, etc. Nous sommes des gens bien éduqués, et l’éducation n’a aucune relation avec l’esclavage, avec l’humiliation. Le respect doit être total, absolu. » a-t-elle affirmé. La candidate aux élections législatives a prôné l’instauration d’un véritable rapport de force. « La Constitution définit les prérogatives du roi, mais c’est le gouvernement qui doit gérer les choses. On fait avec ce qui existe. La démocratie est le meilleur modèle qui ait pu être inventé, il a ses défaillances mais il permet l’alternance sur le pouvoir, le vivre-ensemble. » estime-t-elle.
Nabila Mounib: "La bey'a est archaïque"
Invitée au grand oral des sciences Po, la chef du PSU Nabila Mounib a tancé la cérémonie de la bey'a.
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