Le tahakoum (la «mainmise», en français) revient sur le devant de la scène. Dans une publication Facebook datant du 23 août, le ministre des Transports Aziz Rebbah écrit que « le combat contre le tahakoum est un devoir religieux pour chaque personne ». L’une des principales figures du PJD ne s’arrête pas là puisque, selon lui, les représentants du tahakoum tout en étant «faibles» peuvent tenter de «corrompre par l’argent».
Pire, selon le président du Conseil de la ville de Kénitra, si les représentants du tahakoum arrivent au pouvoir, « ils partageront la richesse des fortunés » et chercheront à s’ « imposer dans certains projets en tant qu’associés ». D’après le ministre, en cas de victoire lors des élections législatives, les représentants du tahakoum « abandonneront leurs alliés ».
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Toutefois, le représentant du PJD estime que l’Etat peut combattre le phénomène du tahakoum. Pour le ministre, l’Etat « ne permettra pas à ce danger de s’étendre car ses responsables [ceux de l’Etat, ndlr] se souviennent encore des conséquences de la corruption et de la division causése par les symboles du tahakoum à travers l’histoire », conclut le ministre.
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