Les investisseurs internationaux considèrent le secteur de l’énergie renouvelable comme le plus prometteur en Afrique à l’horizon 2020 et sont prêts à y renforcer leur participation, selon une enquête diffusée le 9 août par Havas Horizons. « Les investisseurs croient en la capacité du continent africain à devenir une référence mondiale pour les énergies renouvelables, activité d’ores et déjà privilégiée dans leurs investissements », souligne Havas Horizons, service dédié aux pays émergents lancé par l’agence Havas et l’institut Choiseul.
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« Longtemps considéré comme risqué, l’investissement dans les projets énergétiques semble représenter aujourd’hui un potentiel de retour sur investissement très significatif », souligne l’enquête menée auprès de 55 institutions financières et bancaires du 14 janvier au 29 février. Selon l’étude, l’énergie solaire est « la solution énergétique jugée la plus prometteuse d’ici 2020 », l’Afrique s’inscrivant désormais « dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles ».
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Malgré la chute des cours des matières premières et du pétrole en particulier, les investisseurs interrogés restent d’ailleurs « confiants » pour le continent et confirment « leur volonté d’y maintenir voire d’y renforcer leurs investissements ».
Pour les investisseurs, cinq pays affichent des « perspectives économiques intéressantes » : l’Éthiopie, le Nigeria, le Maroc, le Ghana et le Sénégal. Ils perçoivent toutefois des freins aux investissements, notamment dans le secteur de l’énergie, principalement « les risques juridiques et ceux liés à la gouvernance ».
Le même Institut Choiseul publie d’ailleurs chaque année son « Energy Index », un baromètre mondial de la compétitivité énergétique des États. En 2016, le Maroc y est classé parmi les « pays déficients » à la 122e place sur 146 États. C’est en baisse par rapport à l’année précédente, notamment à cause d’un recul au classement en matière de « qualité du bouquet énergétique » et d’« empreinte environnementale » que ne parvient pas à contenir une hausse pour la « qualité, disponibilité et accès à l’électricité ».
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