Le Maroc avait alerté la France avant l'attentat qui a coûté la vie à un prêtre

L'un des assaillants de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray a fait l'objet d'un signalement des autorités marocaines, quatre jours avant le drame.

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Crédit AFP

Depuis jeudi 28 juillet, le deuxième assaillant de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans l’ouest de la France, a été formellement identifié comme étant Abdel Malik Petitjean par les autorités françaises. Ce dernier avait fait l’objet d’un signalement par les autorités marocaines quatre jours avant le drame, nous apprend le magazine Marianne, citant une source proche de l’enquête.

Le 22 juillet, en effet, les services de renseignement marocains alertent la France sur une menace imminente avec une photo du suspect, selon le journal. L’homme, fiché ‘S’ dès le 29 juin ne souffrait d’aucune condamnation. Le 26 juillet, il a participé à l’assassinat du père Jacques Hamel et a été abattu, avec son complice Adel Kermiche, par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).

Deux hommes âgés de 19 ans, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, avaient pris en otage six personnes dans une église catholique à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen, le 26 juillet au matin. Les deux assaillants ont égorgé le prêtre Jacques Hamel. L’attaque a été revendiquée par Daech. Quatre personnes proches des assaillants seraient en garde à vue, selon l’AFP

Ce n’est pas la première fois que les autorités marocaines apportent leur aide à leurs homologues françaises. Suite aux attentats de Paris, le Maroc avait apporté son aide à la France, en délivrant des informations précieuse, permettant de stopper le terroriste Abdelhamid Abaaoud, qui avait planifié un second attentat, à la Défense.

 

 

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