Depuis le 18 juillet, le Maroc vit à Tanger un avant-goût de la COP22, la Conférence mondiale sur l’environnement prévue à Marrakech au mois de novembre. C’est la ville du détroit qui abrite jusqu’au 19 juillet la MedCop. Cette journée du mardi s’annonce très chargée pour les 2000 participants venus de 22 pays du pourtour méditerranéen. De « grands débats » sont prévus. Les thèmes portent sur : « climat, développement économique et emplois. Quelle place pour les jeunes ? », ou encore « transition énergétique : comment transformer l’espace urbain face aux enjeux climatiques ? »
Par ailleurs, les espaces ateliers du site de la MedCop abriteront un séminaire portant sur « la construction et l’habitat, valorisation des savoir-faire Méditerranéens ? ». Dans la catégorie « grands événements », seront traités : la migration, les mobilités humaines, la justice climatique et les solidarités, la science et la société, toujours d’après le programme fourni par les organisateurs.
En parallèle, des experts se pencheront sur la thématique de la « Smart city, du numérique, de la créativité territoriale et des mobilités ». La journée devrait prendre fin par une table ronde qui discutera du rôle renforcé des régions et des autorités locales. En clôture, il y aura la signature de la charte des régions méditerranéennes.
Lundi 18 juillet, quatre conventions de coopération ont été signées entre la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et des acteurs économiques nationaux et étrangers dans les domaines industriel et de la protection de l’environnement. La première concerne la réutilisation des eaux usées dans l’arrosage des espaces verts, et ce en vue de préserver l’eau potable en partenariat avec le ministère chargé de l’eau.
La deuxième convention, signée par Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM vise à inciter les acteurs économiques à échanger leurs expériences et projets techniques entre les grandes, les moyennes et les petites entreprises dans le cadre de la MedCop Climat. La troisième convention relève du secteur industriel. Elle a été signée avec la société chinoise Guo Ying, Famei. Elle repose sur la fabrication de bus et de voitures électriques dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
La dernière convention a été signée par Ilyas El Omari, président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et par Omar Moro, vice-président de l’Association des chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (ASCAME). Elle s’intéresse à la formation à travers « l’élaboration des projets de coopération économique régionale et méditerranéenne, l’établissement des programmes de formation et des business forums au profit des étudiants et personnels autour de l’énergie renouvelable photovoltaïque en Méditerranée, et la promotion de l’utilisation de l’énergie renouvelable en Méditerranée », indique une dépêche MAP.
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