Lors d’une réunion, tenue le 12 juillet à la Commission de l’intérieur à la Chambre des représentants, les députés et le ministre de l’intérieur Mohamed Hassad ont débattu de la problématique de la liste des femmes au Parlement ainsi que sur le vote des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
L’ensemble des huit groupes parlementaires ont proposé que l’article 5 de la loi organique relative à la Chambre des représentants soit amendé, pour que les parlementaires élues dans la liste des femmes puissent briguer un second mandat. Une proposition qui a été rejetée par le ministre de l’Intérieur. « Une parlementaire ne peut pas se présenter pour un second mandat dans la liste des femmes car ce serait anticonstitutionnel », a justifié Hassad.
Une autre proposition, déclinée par le ministre, concerne la possibilité de vote des Marocains résidant à l’étranger (MRE) pour le moment. Pour Hassad, ce vote comporte plusieurs problématiques. « Comment allons-nous faire pour installer un bureau de vote aux Etats-Unis ? Ou en Israël où vivent 800 000 Marocains ? », s’interroge-t-il. « Il est inconcevable que les cinq millions de MRE ne puissent pas avoir le droit de voter dans leur pays », a affirmé pour sa part Noureddine Mediane, président du groupe parlementaire de l’Istiqlal.
Le ministre de l’Intérieur a aussi rejeté la proposition du groupe parlementaire du PJD à la première chambre, qui espérait permettre l’inscription des électeurs par voie électronique. « Personne n’a le droit d’inscrire quelqu’un dans les listes électorales sans son consentement », a déclaré le ministre.
Une réponse qui a provoqué la colère du président du groupe parlementaire du PJD Abdellah Baouanou qui a indiqué : « Cette décision d’interdire aux partis d’inscrire des personnes dans les listes électorales pourrait réduire le taux de participation des Marocains dans les élections. »
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