Lors de son intervention à la Chambre des représentants le 21 juin à l’occasion de la session des questions orales, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, est revenu sur la réforme pénale au Maroc. Selon le ministre, « la torture est le premier ennemi de la réforme pénale menée par le Maroc. »
À une question adressée par un député sur l’engagement du parquet à suivre les instructions de son ministère en ouvrant des enquêtes sur des plaintes liées à la torture, Ramid a affirmé : « Le fonctionnaire qui sera impliqué dans une affaire de torture n’aura pas de traitement de faveur et aura pour châtiment la prison ferme ». Pour le ministre de la justice, « il est fini le temps où il était acceptable qu’il y ait des actes de torture. »
Par ailleurs, le ministre est, encore une fois, revenu sur la problématique de la détention provisoire, principale cause de la surpopulation carcérale. Pour Ramid, « la question de la détention provisoire est difficile à résoudre. Toutefois, il est impossible de libérer les accusés en détention préventive dans la mesure où ils pourraient commettre d’autres crimes. »
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