Un accord de partenariat a été signé, lundi 20 juin à Rabat, entre la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture et le bureau de l’Unesco au Maghreb, a déclaré le bureau de l’institution internationale à Rabat.
Ce partenariat, véhiculé autour de la campagne « Radicalisme, non merci », porte essentiellement sur les actions à mener par le système éducatif marocain pour traiter le phénomène de prolifération de l’extrémisme violent qui touche les jeunes aujourd’hui. Il prévoit des interventions en classe, des formations de professeurs et d’éducateurs ainsi que des activités de partage et de tolérance prodiguées au sein des centres éducatifs. Selon Svein Osttveit, directeur du bureau exécutif du secteur de l’éducation de l’Unesco, « l’école est un lieu privilégié pour transmettre ces valeurs fortes que sont le respect de soi et des autres, le vivre-ensemble et la tolérance ». En vertu de ce partenariat, la Commission nationale marocaine pour l’éducation coordonnera, de son côté, les efforts de tous les acteurs institutionnels concernés (professeurs, encadrement éducatif, etc) et offrira la possibilité d’utiliser ses propres locaux pour des réunions et des formations, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale.
Contacté, le bureau de l’UNESCO à Rabat indique, quant à lui, que l’institution assurera l’accompagnement technique en termes de réflexion, d’expertise et d’action pour la mise en place d’une stratégie de prévention en matière d’extrémisme. « C’est une question d’actualité et une urgence absolue de mener un tel combat », nous confie-t-on.
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