Le procès de Chaimaâ, jeune employée à la faculté des sciences de Meknès, qui a été torturée par des étudiants de la faculté appartenant à un courant de l’extrême gauche, a démarré le 30 mai au tribunal de première instance de Meknès, selon la chaîne 2M. L’audience a été reportée au 13 juin selon la même source qui explique «qu’une dizaine de personnes se sont mobilisés devant le tribunal pour dénoncer ces violences.»
«Chaimaâ est toujours sous le choc après son agression par un groupe d’étudiants de l’université Moulay Ismail. Elle souffre d’un stress post-traumatique et est suivie par un psychologue», révèle la chaîne.
«Nous estimons que ce tribunal n’est pas compétent pour statuer sur cette affaire. Il s’agit d’une infraction pénale et non d’un délit», explique Hafid Ismaili, avocat de la victime, sur 2M. Pour sa part, le membre de l’AMDH de Meknès, Omar Rachidi, affirme que «cet acte touche à la dignité » et souhaite que « toutes les conditions soient réunies pour un procès équitable.»
Le 16 mai, des étudiants auraient violemment agressé cette jeune employée qui travaille à la cafétéria de la faculté des sciences de Meknès. Suite à cela, sept étudiants ont été arrêtés par la police. Les chefs d’inculpation retenus contre eux : «séquestration de fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, coups et blessures par arme blanche et détérioration de biens publics.»
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