En visite officielle à Pékin, Mohammed VI a signé avec Xi Jinping, le président chinois, une déclaration conjointe établissant un «partenariat stratégique». Si le contenu de l’accord n’a pas pour le moment été dévoilé, le chercheur Rachid Rhattat nous explique que le principe est normalement de fixer une «feuille de route» avec des objectifs précis pour aboutir à une relation «gagnant-gagnant» entre les deux pays. Le principal objectif pour le Maroc étant d’attirer des investisseurs chinois.
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D’ailleurs, parmi les quinze conventions signées lors de l’événement et énumérées par la MAP, l’une a pour objectif d’aider les entreprises chinoises à s’implanter au Maroc. Les secteurs concernés sont nombreux: l’automobile, l’aéronautique, le textile, la logistique mais encore l’électroménager. Une autre convention prévoit la création d’une «zone de coopération économique et industrielle», faisant écho à l’idée d’instaurer au Maroc une zone franche spécialement dédiée aux industriels chinois.
Aussi, les dirigeants des deux banques centrales ont signé un «accord de SWAP de devises» portant sur 10 milliards de yuans (plus de 14 milliards de dirhams). Concrètement, cela devrait permettre pendant trois ans (d’après la presse chinoise) aux banques marocaines d’obtenir des yuans en échange de dirhams et à la Chine de recevoir des dirhams en échange de yuans, et donc, de faciliter les transactions.
Aussi, la Chine s’est engagée à livrer un don de 100 millions de yuans (près de 150 millions de dirhams) au Maroc. Les domaines de l’énergie, de la défense ou encore de la justice (accord d’extradition et entraide judiciaire dans le pénal) ont aussi fait l’objet de conventions.
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