Mis en cause depuis plusieurs semaines, Mohamed Sediki, le maire de Rabat, encarté PJD, s’est exprimé pour se défendre des faits qui lui sont reprochés par les élus du PAM. Pour rappel, les élus du parti du tracteur accusent Sediki d’avoir quitté la société Redal pour laquelle il travaillait après avoir déposé un certificat de “déficience mentale”. Cette accusation est aujourd’hui la cause de multiples blocages au Conseil de la ville de Rabat.
Dans son plaidoyer, Mohamed Seddiki a assuré que le «dossier de son départ de la Redal a été utilisé à des fins politiques. Et qu’il a été amplifié médiatiquement» rapporte le site Web du PJD. Le maire de Rabat soutient que «des documents ont été fabriqués pour le qualifier de déficient mental, de le présenter comme bénéficiaire d’une villa et d’une somme de 100 millions.»
«J’ai quitté la Redal dans le cadre d’un plan de départ volontaire ouvert par la société (…) Je n’ai jamais déposé de certificat de déficience mentale de toute ma vie», avance le maire de Rabat, qui ajoute que le dossier a dépassé le cadre juridique pour prendre des allures politiques. Selon lui, le but derrière “ces manœuvres” est d’entraver le travail du Conseil de la ville de Rabat.
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