Première réaction officielle du gouvernement. Selon l’édition du 20 avril du quotidien arabophone « Assabah », le ministre Mohamed Hassad a envoyé une commission de l’inspection général du ministère de l’intérieur pour entamer l’enquête sur l’affaire «Mmi Fatiha», vendeuse de Baghrir qui s’est immolée le 11 avril devant le siège de l’arrondissement de Bir Rami de Kènitra, après la confiscation de sa marchandise par un caïd, qui l’aurait «giflée et poussée par terre» selon des témoins.
La décision du ministère de l’Intérieur survient alors que l’indignation est montée d’un cran sur les médias sociaux. Une marche organisée, lundi 18 avril, par des marchands ambulants à Kénitra. Plusieurs dizaines de vendeurs s’étaient rassemblés dans le quartier où vivait Mmi Fatiha. «Brandissant des portraits de la femme avant et après l’immolation, ils ont réclamé l’ouverture d’une enquête et la punition des responsables», détaille la même source.
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Des partis de l’opposition ont réagit également après la mort de Mmi Fatiha, alors que Le groupe parlementaire de l’Istiqlal a demandé au président de la chambre des représentants, l’intégration d’un point d’informations sur “les raisons et les circonstances de la mort” de Mmi Fatiha, Le parti Authenticité et de la modernité (PAM) a envoyé une délégation composé de l’élu Mehdi Bensaïd, Souad Benbrahim, Abdelmouttalib Amiar et Saïd Ahrouza, rendre visite dimanche 17 avril à la famille de la défunte. Le parti du tracteur a également exprimé «sa solidarité avec la famille de la victime» et a réclamé «l’ouverture d’une enquête sur l’affaire», selon une note d’information du parti.
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