2M diffusera le 3 avril en access prime time le premier épisode de sa nouvelle émission d’actualité intitulée « Confidences de presse ». Tous les dimanches soir à 19 h, en direct, Abdellah Tourabi recevra un invité, acteur du monde politique, économique, culturel, associatif ou sportif pour débattre de l’actualité. Chaque semaine, l’ancien directeur de publication de TelQuel sera accompagné de deux éditorialistes parmi Abdelmounaïm Dilami de L’Économiste, Fahd Yata de La Nouvelle Tribune, Younès Dafkir d’Al Ahdath Al Maghribia ou Hassan Alaoui d’Économie Entreprises notamment, pour interroger une personnalité porteuse d’actualité.

En dépit du titre de l’émission développée par la direction de l’information de 2M, « il n’y aura pas de côté intimiste. Le dispositif rappelle celui de la radio et se veut être une rencontre entre un invité et la presse » nous explique Abdellah Tourabi. Celui qui officiera comme « homme-orchestre » de ce nouveau rendez-vous du paysage audiovisuel marocain précise encore que « le but n’est pas de coincer l’invité, mais bien de poser les bonnes questions pour, on l’espère, sortir du discours un peu convenu et de la langue de bois ».

Baptême du feu

La langue, précisément, variera du français au darija, en fonction de l’invité, dont « le choix sera uniquement dicté par l’actualité ». Le premier à se soumettre à l’exercice sera Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), avec qui « il sera question du Sahara, de la place du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, de la situation des communautés marocaines en Europe après les derniers attentats de Bruxelles, de la place de la femme dans notre société… »

Cette première émission sera aussi un baptême du feu pour Abdellah Tourabi. « Jusqu’à présent à la télévision, j’étais invité. Je passe désormais de l’autre côté et je découvre un monde différent, où il faut gérer un dispositif technique, son stress aussi » confie le journaliste issu de la presse écrite. « Au fond, il n’y a que le cadre qui change à la télévision. La démarche journalistique, elle, reste invariable », conclut-il.