1- Une bonne ambiance
Des sourires, des accolades et des selfies collectifs. L’équipe nationale affichait tous les signes illustrant une bonne vie de groupe. Un changement par rapport à l’ère Zaki, ou les visages étaient plus tirés.
2- Un jeu collectif
Une-deux, jeu en triangle, combinaisons à une touche de balle. La sélection a enfin retrouvé un semblant de jeu collectif que l’on ne pouvait apercevoir que par moments.
3- …et agressif (dans le bon sens)
Les Lions de l’Atlas ont enfin retrouvé une paire de milieu récupérateur digne de ce nom. Le travail de sape, de Nabil Dirar et de Romain Saiss, a clairement permis à la sélection de s’imposer à Praia. Mention spéciale au stéphanois Oussama Tannane, auteur d’une performance XXL au Cap-Vert, qui a déchargé Nabil Dirar au niveau défensif.
4- Un bon gardien…enfin.
Oubliez les gaffes de Fouhami ou Lamyaghri. Le Maroc tient enfin le successeur d’Abdelkader El Brazi. Du haut de son mètre 89, le très élastique Munir Mohamedi a fait son boulot en gardant ses cages inviolés lors des deux rencontres face au Cap-Vert. Ses arrets decisifs lors du match aller ont permis aux Lions de préserver leur maigre avantage (1-0).
5- Un entraineur réaliste…
On peut pratiquer du beau jeu, battre l’équipe africaine la mieux classée au classement FIFA, satisfaire les spectateurs mais pas le coach. « « Je ne suis pas satisfait du match dans son intégralité. Si on veut progresser, il y a plein de petites choses à améliorer... » a déclaré Hervé Renard lors du point de presse après le match retour à Marrakech. Une déclaration qui permet aux joueurs de garder les pieds sur terre et de ne pas considérer cette qualification comme une finalité.
6- …ayant un fort caractère.
Un Coach qui a du mal à s’asseoir sur le banc de touche. A Marrakech, Hervé Renard n’a pas arrêté de crier ses consignes aux joueurs. Le sélectionneur a visiblement une personnalité forte dont il n’a pas hésité à faire usage le 29 mars lorsque, à l’issue d’un entrainement, il a demandé aux dirigeants de la Fédération de quitter le stade de Marrakech pour s’isoler avec ses joueurs.
7- Jamais deux sans trois
Herve Renard a remporté la CAN 2013 avec la Zambie et l’Edition 2015 avec la sélection ivoirienne. Et comme le dit l’adage : « Jamais deux sans trois ».
8- Des joueurs titulaires dans leurs clubs
Soufiane Boufal, Mbark Boussoufa, Omar Kaddouri ou encore Achraf Lazaar. Le banc de l’équipe avait des allures de team all-star mais pourtant ces joueurs n’ont pas été alignés d’entrée lors des rencontres face au Cap-Vert. Motif ? Leur non titularisation au sein de leurs clubs, et leur manque de conditions physiques. Une raison d’espérer que les joueurs seront selectionnés en raison de leur forme et non de leur réputation.
9- Un banc de touche de luxe.
Ce banc de luxe est une autre raison d’espérer. Déçus d’être placés sur le banc des joueurs comme Nourredine Amrabat, Omar Kaddouri et Hakim Ziyech ont effectué des entrées salvatrices lors du match de Marrakech.
10- Place au (vrai) haut niveau
Fini les pré-retraites dorés dans les pays du Golfe. Le sélectionneur est convaincu que ces championnats, dont le niveau est inférieur aux championnats européens, manquent de rythme de jeu et a refusé de convoquer tout joueur y évoluant
11- Retour des supporters.
Il fallait une lueur d’espoir pour rameuter les supporters. C’est désormais chose faite et nul doute que les supporters marocains pourront, de nouveau, redevenir ce douzième homme dont les grandes équipes ont tant besoin.
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