Après la grève générale du 24 février, l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération marocaine du travail (CDT), la Fédération marocaine du travail (FDT), l’Union générale des travailleurs marocains (UGTM) et le Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNES), ont annoncé un programme de contestation contre le gouvernement qui s’étalera sur trois mois.
« Les cinq syndicats se sont réunis le 4 mars pour décider de nouvelles démarches qui commenceront à partir du mois de mars et qui se poursuivront sur trois mois. Comme le gouvernement fait la sourde oreille, nous ne pouvons que protester pour que les travailleurs aient leur droit», nous confie Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la FDT.
Azzouzi explique qu’« il y aura une série d’événements parmi lesquels une marche de Casablanca à Rabat, une grève générale, des sit-in de trois jours dans plusieurs villes et des manifestations dans les villes de Casablanca et Rabat ».
«Le gouvernement ne veut pas rétablir le dialogue social et n’écoute pas nos propositions, et ce, sur plusieurs dossiers notamment la réforme des retraites, la hausse des salaires pour les employés. Il ne nous laisse pas d’autre choix que de lui mettre la pression », conclut-il.
Les cinq centrales syndicales devraient se réunir au courant de cette semaine pour décider de la date d’exacte du lancement de ce programme.
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