Les États sunnites membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) considèrent le Hezbollah chiite comme une organisation « terroriste ». Abdellatif Zayani, secrétaire général du CCG a annoncé le 2 mars que l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis, Oman et le Koweït ont pris cette décision en raison de « la poursuite des actions hostiles des milices (du Hezbollah), qui recrutent les jeunes (du Golfe) pour perpétuer des actes terroristes ».
Cette mesure intervient dans un contexte de forte tension entre ces monarchies et le Hezbollah, accusé de servir de tête de pont pour l’Iran chiite et de s’ingérer dans les affaires des pays arabes. La tension s’est cristallisée autour du conflit en Syrie où l’Iran et le Hezbollah soutiennent le régime de Bachar al-Assad, combattu par une rébellion appuyée par les monarchies du Golfe.
Les États-Unis, Israël, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, notamment avaient déjà ajouté le mouvement à leur liste noire. L’Union européenne quant à elle, opère une distinction entre la branche armée qu’elle juge terroriste et le reste du mouvement.
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