L’ONG internationale Human Rigths Watch (HRW) a lancé le 22 février sa campagne « Non à la violence conjugale au Maroc » pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation des femmes au Maroc et pointer du doigt les lacunes des lois marocaines en la matière. « Les autorités marocaines échouent souvent à empêcher la violence conjugale et familiale, à protéger les victimes, et à punir les agresseurs. Nous, Human Rights Watch, demandons à la ministre marocaine de la Femme d’adopter des lois fortes à même de protéger efficacement les victimes de violences domestiques » explique l’organisme sur son site.
Pour aider toutes ces femmes victimes de violence conjugale, HRW appelle à utiliser le hashtag الحقاوي_عطيني_حقي# « pour demander à Bassima Hakkaoui, ministre de la Femme, de renforcer le projet de loi sur les violences faites aux femmes. »
Rappelons que dans une lettre rendue publique le 15 février et adressé Bassima Hakkaoui la ministre de la Solidarité et de la femme et à Mustapha Ramid le ministre de la Justice, l’ONG américaine a fustigé certaines dispositions du projet de réforme du Code pénal et du projet de loi sur les violences faites aux femmes.
Selon HRW, les projets de loi devraient entres autres « définir clairement la notion de « violence domestique », et pénaliser le viol conjugal », mais aussi « prévoir des mesures de prévention de la violence domestique notamment des activités de sensibilisation ». HRW a également demandé que les textes spécifient les obligations de la police et des procureurs dans les cas de violence domestique en exigeant que ces derniers « se concertent et communiquent directement, au lieu de demander aux plaignantes de transmettre des messages entre ces services. »
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