Après plusieurs reports, le procès du film Much Loved va reprendre mercredi 27 janvier devant le tribunal de première instance de Marrakech. L’œuvre cinématographique, primée dans des festivals internationaux, a été interdite au Maroc parce qu’elle comporte un «outrage grave aux valeurs morales et à la femme marocaine», selon le ministère de la Communication.
Ce procès a été intenté contre Nabil Ayouch, le réalisateur, et l’actrice Loubna Abidar par Mustapha Hasnaoui, président de l’association marocaine de défense du citoyen (AMDC), pour qui le film « nuit directement à Marrakech et à ses femmes et, plus généralement, au Maroc et à ses femmes ».
Les articles du Code pénal sur lesquels l’association se fonde, sont les articles 483, 289, 490, 502, et 503-2, traitant de mœurs, de pédopornographie et de relations sexuelles hors mariage.
Pour Youssef Chehbi, avocat de Nabil Ayouch, « cette plainte ne dispose pas d’un fondement légal.L’association n’a également pas de qualité pour porter cette plainte ».
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