« Ce matin, j’ai essayé de rentrer dans le Sahara occidental. Mais malheureusement, la police marocaine m’en a empêché ». Tove Liljeholm, membre du parti de la gauche radicale suédoise « Ung Vänster » (jeune gauche), a laissé transparaître son amertume dans un message publié sur son compte facebook le 18 janvier. Alors qu’elle se trouvait à bord d’un bus en route vers Laâyoune, la jeune militante a en effet été arrêtée par un barrage routier.
Contactée par Telquel.ma, Tove Liljeholm affirme avoir été stoppée « au niveau de la ville de Guelmim ». « Des agents de l’ordre m’ont ensuite signifiée que le Sahara occidental était une zone interdite », poursuit-elle. La militante a ensuite été contrainte de retourner à Agadir où elle se trouve toujours aujourd’hui, en attendant de savoir si elle peut retourner au Sahara.
Pour son premier voyage au Sahara, Liljeholm avait pour projet de rencontrer « divers habitants de Laayoune ». « Mon but était de les rencontrer et de recueillir leurs réactions après la décision du gouvernement suédois de ne plus reconnaître la RASD. Une décision qui, à mon sens, constitue une trahison envers le peuple sahraoui », a-t-elle regrettée.
En effet, le refoulement de Tove Liljeholm intervient trois jours après que le gouvernement social-démocrate de Suède a décidé de renoncer à reconnaître la RASD. Une décision mal accueillie par ses alliés de gauche proches du Polisario, dont le parti Ung Vänster, dans lequel fait partie la jeune militante.
Contacté par Telquel.ma, le ministère de la Communication n’a pas pu être joint dans l’immédiat pour commenter l’information.
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