Le journaliste marocain Hicham Mansouri, libéré dimanche de prison, va passer une nouvelle fois devant le tribunal le 27 janvier avec six autres militants pour «atteinte à la sécurité d’Etat», a annoncé lui-même l’accusé dans une conférence de presse dimanche.
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Parmi les personnes qui vont être jugées figure l’historien et défenseur des droits de l’Homme marocain Maâti Monjib qui avait fait une grève de la faim en octobre pour protester contre son interdiction par les autorités marocaines de quitter le territoire.
Selon le Comité national de soutien à Monjib, cinq des militants appelés à comparaître devant la justice risquent une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Mansouri «doit faire face, avec six de ses compagnons, tous militants comme lui (…) à la très grave accusation d’atteinte à la sécurité interne de l’Etat», a indiqué dimanche le Comité dans un communiqué.
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«Depuis 2014, l’Etat marocain poursuit une campagne systématique (…) et haineuse dans les médias à sa solde contre les militants des droits de l’Homme», déplore le Comité. Mansouri avait été condamné en mars 2015 à dix mois de prison ferme pour complicité d’adultère alors qu’il était chef de projet de l’Association marocaine des journalistes d’investigation (AMJI).
Reporters sans frontières (RSF) avait alors critiqué une «condamnation arbitraire» et demandé «sa libération immédiate et inconditionnelle». L’ONG a classé le Maroc au 130e rang sur 180 pays en termes de respect de la liberté de la presse pour 2015.
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