L’ancien ministre des Affaires étrangères Saâdeddine El Othmani aurait renoncé à sa retraite de ministre, selon un article paru le 10 janvier sur Alyaoum24. Le site en ligne arabophone cite des sources intérieures au PJD qui déclarent que l’homme politique n’a jamais souhaité toucher la pension qui lui revenait, depuis son départ du gouvernement en 2013. Saâdeddine El Othmani serait retourné à sa profession première, la psychiatrie, et vivrait désormais des revenus de son cabinet.
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Une révélation qui fait écho aux récentes déclarations de différents partis politiques marocains en faveur d’une réforme des retraites des ministres et des parlementaires. Dernier en date, l’UPPS a demandé la suppression de la contribution de l’Etat dans le financement des retraites des parlementaires (soit 1 000 dirhams par année passée dans l’hémicycle) dans un communiqué. Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement et membre du PJD, est allé plus loin, dans un entretien avec Al Massae, en décembre 2015, en demandant l’annulation des retraites des parlementaires et des ministres : « Cette retraite a été instaurée pour inciter les concernés à éviter la corruption (…) le contexte a changé, il n’y a plus de pillage d’argent public au Maroc pour justifier ces retraites ». Le montant de la retraite d’un ministre se présente comme un « complément de revenu » pour permettre une retraite globale de 35 000 dirhams.
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