Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), trouve « injuste » de réduire le rapport sur l’état de la légalité et la parité, publié le 20 octobre 2015, à sa demande de légiférer l’égalité homme-femme dans la succession.
« La polémique a porté sur quatre mots d’un rapport qui en compte près de 40.832 et dont le résumé exécutif compte 6.149 mots », a-t-il déclaré à la MAP, ce 4 janvier. Le président du Conseil s’est par ailleurs déclaré ouvert au débat : « L’ensemble des acteurs, notamment politiques, ont le droit légitime d’exprimer leur opposition à telle ou telle recommandation du CNDH, c’est même leur responsabilité ».
Le 22 octobre 2015, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, avait publié un communiqué dans lequel il a qualifié de « violation flagrante » de la constitution la décision du CNDH d’appeler à une égalité homme-femme dans l’héritage, se référant à l’article 19 qui « encadre l’égalité homme femme par les constantes religieuses et nationales » du Maroc.
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