L’hôpital Mohamed Sekkat à Casablanca a été la cible d’acte d’une rare violence. Le 29 décembre, le centre hospitalier de Casablanca a reçu la visite de quatre personnes qui « ont semé le désordre au service des urgences de l’hôpital causant des dégâts matériels et mettant en danger la sécurité du staff médical », indique un communiqué de la préfecture de police de Casablanca, relayé par la MAP.
L’intervention de la police sur les lieux a permis d’arrêter les agresseurs. « Ces derniers ont opposé une farouche résistance à l’aide d’armes blanches, ce qui a contraint un inspecteur de police de faire usage de son arme de service » précise le communiqué. Un des suspects a reçu deux balles à la jambe et a été mis sous surveillance médicale avant d’être interrogé. Deux de ses frères qui l’accompagnaient ont également été interpellés par les forces de l’ordre alors que les investigations se poursuivent pour appréhender le 4è suspect impliqué dans cette affaire.
Selon les premiers éléments de l’enquête les personnes interpellées étaient sous l’effet de l’alcool alors qu’une parmi elles est connue des service de police pour des antécédents judiciaires (violence, vol et trafic de drogue).
Un médecin violemment agressé à Marrakech
C’est la deuxième fois en une année que l’hôpital Sekkat a subi des agressions. Le 8 mai dernier, le centre a été la cible d’une attaque à l’arme blanche et aux jets de pierres, perpétrée par un groupe d’individus. Cette attaque a mené à l’agression de certains membres du personnel de cet établissement de santé et à la destruction des dépendances de l’hôpital ainsi que des biens personnels.
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Ce genre de fait n’est malheureusement pas un cas isolé. Le 28 décembre, la veille de l’agression commise à Casablanca, c’est un médecin de l’hôpital Ibn Zohr à Marrakech qui s’est fait violemment agresser à l’arme blanche par un inconnu.
Le ministère de la Santé n’a pas tardé à réagir en ordonnant au directeur régional de prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la victime. Le ministère a précisé qu’elle ne tolérera aucun comportement portant atteinte aux cadres de la santé ou visant les établissements de santé par des actes de vandalisme.
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