C’est ce qu’a annoncé, ce mercredi 23 mai à Alger la direction de son parti le Front des forces socialistes (FFS). Aït-Ahmed était le dernier encore en vie des neuf «fils de la Toussaint» les chefs qui ont déclenché la guerre d’Algérie contre la France, le 1er novembre 1954.
Hocine Aït Ahmed, ancien responsable de la fameuse Organisation Secrète, né en 1926 en Kabylie, a créé le FFS, parti qui a incarné pendant longtemps l’opposition au pouvoir algérien, avant d’en quitter la direction en 2012.
Il faisait aussi partie des six chefs historiques algériens enlevés, dans un avion qui les conduisait du Maroc à Tunis, en 1957, par les services secrets français.
Il dira plus tard que «le Roi du Maroc avait tout fait pour nous libérer». Selon plusieurs médias algériens, Hocine Aït Ahmed aurait émis le souhait de se faire enterrer au Maroc.
photo prise le 22 octobre 1956 à l’aéroport de Rabat des cinq leaders du FLN (Front de Libération nationale) s’apprêtant à prendre l’avion d’Air Maroc à destination de Tunis. Leur avion intercepté par les autorités françaises sera quelques heures plus tard contraint d’atterrir à Alger où les cinq chefs de la résistance algérienne seront immédiatement arrêtés. De gauche à droite : Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, le Roi Hassan II alors prince héritier, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mostefa Lacheraf.
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