« L’audience qui s’est tenue le 10 décembre dernier devant le président du tribunal de commerce de Casablanca a été positive. Nous allons dans une logique de conciliation transactionnelle », précise Me Abdelkébir Tabih, avocat mandaté par Al Amoudi aux côtés de son conseiller américain, Georges Salem. Une séance à huis clos, à laquelle ont assisté les mandataires légaux de la Samir et les principaux créanciers marocains du raffineur, notamment les représentants de l’Administration des douanes et des établissements de crédits.
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« Le dossier est en cours de procédure, je ne peux pas émettre de commentaires », avait déclaré à Telquel.ma Me Tabih, deux jours avant la tenue de cette dernière audience au tribunal de commerce. En tentant de récolter plus d’informations, nous nous sommes alors dirigés vers la direction communication de la Samir. « Nous ne pouvons pas communiquer pour le moment. D’ailleurs, c’est une équipe de Corral qui gère directement le dossier », explique Noujoud Guermat, directrice communication au sein du pétrolier, dont Corral est l’actionnaire majoritaire.
Rappelons que le 30 octobre dernier, Corral a déposé une requête de règlement à l’ amiable auprès du président du tribunal de commerce de Casablanca pour « l’obtention d’un règlement global des difficultés de la société avec toutes les instances publiques et privées », peut-lire dans le communiqué publié le 3 décembre dernier. Et de préciser : « la Samir est dans l’attente de décisions judiciaires pour permettre la reprise de ses activités et d’assurer la continuité d’exploitation ».
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