Cheikh Mohammed Al Amoudi sort le grand le jeu et s’entoure de grandes pointures en matière de défense. Aussi, en portant son litige avec le gouvernement marocain devant la justice commerciale, il sollicite les prestations d’un ancien conseiller de Georges Bush, Georges Salem, qui pour pratiquer au Maroc, a mis à contribution l’ancien parlementaire et ténor du barreau, l’avocat marocain Me Abdelkébir Tabih.
Et ce n’est pas tout. Dans la perspective d’enclencher une procédure arbitrale devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs à l’investissement, le CIRDI, instance arbitrale de la Banque Mondiale, le patron de Corral, l’actionnaire majoritaire de la Samir renforce son dispositif. Selon la lettre d’information Maghreb Confidentiel, le cabinet français Jeantet, notamment son antenne casablancaise est également de la partie. Le bureau marocain est dirigé par Laurent Sablé. Il est assisté par les deux avocats marocains : Youssef Hassouni et Mamoune Kettani.
C’est depuis 2009 que le cabinet français a investi le marché marocain. Sous la houlette de Me Laurent Sablé, une antenne casablancaise voit le jour. Une année plus tard, Me Youssef Hassouni rejoint Laurent Sablé pour renforcer l’équipe. Me Youssef Hassouni est associé au cabinet depuis 2014, il affiche un domaine d’expertise marqué par les procédures d’arbitrage que ce soit au sein de la Chambre de commerce international qu’auprès du tribunal arbitral du sport. Quant au deuxième avocat membre de l’équipe Jeantet, Me Mamoune Kettani, il est un spécialiste du secteur énergétique. Les informations disponibles sur le site internet du cabinet indiquent qu’ : « il développe une expertise spécifique en droit des énergies renouvelables ».
Le cabinet Jeantet créé à Paris en 1924 a développé des bureaux également au Luxembourg, à Genève, Budapest et Kiev.
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