Les sacs biodégradables
Les sacs biodégradables ou oxo-biodégradables sont des sacs 100% fabriqués à partir de pétrole (polyéthylène ou polypropylène) qui contiennent des substances chimiques qui permettent au sac de se dégrader plus rapidement. Cette solution n’en est en fait pas une. « Des particules persistent tout de même dans l’environnement », affirme Yassine Zegzouti, président de l’association marrakchie Mawarid dont le but est de lutter contre la prolifération des sacs en plastique. En plus, la loi 77-15 prévoit l’interdiction totale des sacs en plastique. Cette alternative n’est donc pas prête d’être retenue.
Les sacs en papier
Tout le monde les a vus à la télévision. Les séries américaines ont depuis longtemps vulgarisé l’usage de ce type de contenants. Même si, à priori, ces sacs en papier sont dégradables, il n’en demeure pas moins qu’il faudra couper des arbres pour en produire. « Le souci avec cette alternative, c’est qu’au Maroc, nous ne disposons pas d’une véritable filière du recyclage », regrette Zegzouti. Sans parler de sa fabrication qui reste considérablement énergivore.
Les sacs en toile
Il s’agit, pour leur grande majorité, de sacs en coton. Le ministère de l’Environnement avait d’ailleurs lancé un programme censé promouvoir la fabrication, par des coopératives, de ces sacs. « Lorsqu’on parle d’écologie, on parle nécessairement de traçabilité. Il faudra donc savoir d’où provient le coton, comme ce coton a été produit, et par qui ce coton a été produit », précise l’acteur associatif.
Les sacs en tissus
« En se basant sur le cycle de vie du produit, c’est, selon moi, la meilleure alternative aux sacs plastique », se réjouit Yassine Zegzouti. Encore faut-il apprendre à les réutiliser puisqu’au Maroc, il n’y a pas encore de tri sélectif. En laine ou en coton, les sacs en tissu présentent cet avantage qu’ils peuvent être cousus à la main, à la manière de nos grand-mères.
Les sacs en maïs
Les sacs biodégradables en amidon de maïs ou encore en amidon de pomme de terre sont déjà commercialisés dans plusieurs pays. L’avantage avec les sacs en amidon de maïs, c’est que pour 100 kilos de maïs produit, nous obtenons 75kg d’amidon (pour les pommes de terre : 100 kg pour 8 kg d’amidon). Néanmoins, le même problème de traçabilité se pose concernant cette matière. Le risque provient du fait que le maïs utilisé puisse être d’origine OGM.
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