L’information ne manquera pas d’alarmer les adeptes, de plus en plus nombreux, de cette nouvelle et chic façon de fumer, où plutôt vapoter. S’il est vrai que la e-cigarette ne contient pas les substances cancérigènes des goudrons, du monoxyde de carbones et des additifs de la cigarette, son innocuité n’est pas avérée et elle pose des questions.
Des chercheurs de la faculté de santé publique de l’Université de Harvard aux Etats-Unis ont publié une étude qui révèle que 75% des cigarettes électroniques aromatisées et des recharges qu’ils ont testé contiennent des substances chimiques dangereuses, dont l’une, le diacétyle peut causer une maladie pulmonaire grave: une bronchite chronique oblitérante apparue la première fois il y a une dizaine d’années chez des ouvriers d’unités de production qui respiraient des effluves d’arôme artificiel de beurre. Cette affection rare peut conduire à une insuffisance respiratoire chronique et une détresse respiratoire aiguë.
Deux autres substances nocives ont également été détectées dans un grand nombre d’essences aromatiques, dont des variétés prisées par les jeunes vapoteurs comme la « barbe à papa » ou le « cupcake« . Les chercheurs ont testé pas moins de 51 types d’arômes utilisés dans des cigarettes électroniques et les recharges vendues.
Les cigarettes électroniques continuent de susciter des inquiétudes. En janvier dernier, déjà une étude avait déjà révélé que l’e-cigarette serait 5 à 15 fois plus cancérigène que le tabac.
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