La holding royale, dirigée depuis septembre 2014 par Hassan Ouriagli, vient de publier ses résultats semestriels 2015. Au terme du premier semestre de cette année, le groupe affiche un chiffre d’affaires consolidé de 16,5 milliards de dirhams, en légère décélération de 1,2%, en comparaison avec la même période une année auparavant. Les bénéfices nets consolidés n’ont pas tiré leur épingle du jeu. Le résultat net part du groupe (RNPG) est de 1,7 milliard de dirhams. Il est en recul de 8,9%.
Des plus-values moins importantes
Le repli des indicateurs s’explique par la non-récurrence des plus-values comptabilisées au premier semestre 2014. Et ce malgré la cession, en mars 2015, de plus de 3,8 millions d’actions Cosumar représentant 9,1% du capital de l’entreprise sucrière pour un montant de 688,1 millions de dirhams. Pour rappel, «cette transaction (…) s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de transformation de la SNI en fonds d’investissement à long terme prenant des participations dans des projets structurants aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne », avait annoncé SNI en marge de cette opération.
La dette augmente
Selon les analystes de BMCE Capital Bourse, «hors éléments exceptionnels, le RNPG aurait progressé de 1,5% ». In fine, la marge nette s’est détériorée de 0,9 point à 10,4%. Sur le plan bilanciel, la dette nette du groupe progresse de 2,8% à 19,5 milliards de dirhams. Cette augmentation porte le gearing (rapport dettes/fonds propres) à 34,6% contre 34,1% à fin 2014.
Heureusement que le Maroc a un roi des pauvres, imaginez-vous ce que serait un roi des riches au Maroc?