Les médecins résidents et internes, qui avaient continué leur mouvement de protestation contrairement aux étudiants en médecine, brandissent désormais la menace de la démission si leur demandes ne sont pas satisfaites.
«Le ministère de la Santé n’a rien fait pour répondre à nos recommandations, à savoir la réhabilitation financière du doctorat en médecine, l’accélération du déboursement des indemnités de garde, la réforme de l’examen de fin de spécialité, et la hausse des revenus de médecins », énumère Mohamed Chahbouni, porte-parole de la commission nationale des médecins internes et résidents. « C‘est pour cela que l’ensemble des médecins internes et résidents comptent démissionner », s’ils n’ont pas gain de cause, tonne-t-il, donnant le chiffre de 3 600 cadres prêt à le suivre.
Celui-ci indique qu’outre les sit-in organisés, «les médecins internes et résidents ont quitté leurs postes dans les CHU depuis 60 jours excepté le service d’urgence et les blocs opératoires où un médecin assure la veille».
Les médecins comptent également organiser un autre sit-in le 14 novembre à Marrakech et vont rencontrer le ministre de la Santé le 16 novembre pour des pourparlers.
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