Mohammed Hamdouch, alias Kokito, l’un des djihadistes marocains les plus en vue de l’organisation de l’État islamique, est mort, le mardi 3 novembre. Celui qui s’était fait connaitre en posant, couteau à la main, devant une demi-douzaine de têtes coupées s’est tué dans des affrontements en Syrie, affirme Mohamed Ben Aissa, président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme (ONDH).
Originaire de Fnidek, dans le nord du Maroc, Kokito avait rejoint la Syrie en 2013 pour combattre aux côtés de groupes djihadistes. Accompagné de son épouse maroco-espagnole, il rallie l’organisation de l’État islamique en 2014 et y gravit rapidement les échelons, devenant un des Marocains les plus médiatisés du groupe terroriste.
Personnalité excentrique, le Marocain avait offert comme cadeau de mariage à son épouse une ceinture d’explosifs, suscitant la stupéfaction chez les médias espagnols, qui suivaient de près les agissements de celui qui résidait dans l’enclave espagnole de Sebta. Kokito est mort à l’âge de 28 ans, laissant derrière lui un bébé âgé de huit mois.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer