Ban Ki-moon a appelé toutes les parties concernées par le conflit du Sahara, que ça soit «dans la région ou dans la communauté internationale au sens large», à «intensifier les efforts» en vue d’une « vraie négociation« , indique ainsi un communiqué officiel de l’ONU publié le 4 novembre .
«Alors que le conflit sur l’avenir du Sahara dure depuis près de quarante ans, la situation dans le nord-ouest de l’Afrique est de plus en plus alarmante», a ajouté le secrétaire général des Nations-Unies. Soulignant que le conflit doit stopper et que les populations concernées sont appelées à «répondre à leurs défis communs», Ban Ki-moon a déclaré avoir constaté avec regrets que les « propositions du Royaume du Maroc, et celles du Front Polisario »n’ont toujours pas ouvert la voie à des négociations véritables. On notera qu’en 2007, le Maroc a présenté son plan d’autonomie pour le Sahara. Aucune proposition du Front polisario, si ce n’est l’autodétermination, n’a été exposée devant l’ONU.
La mission de l’ONU au Sahara, la Minurso, est présente sur place depuis 1991, afin de veiller principalement au respect du cessez-le-feu. Des responsables de l’ONU ont rapporté qu’ils prévoyaient de se rendre au Sahara « prochainement » d’après le communiqué officiel. Christopher Ross, auquel le Maroc avait un temps retiré sa confiance en 2012, en l’accusant de « partialité », a repris, de son côté, sa mission diplomatique.
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