La commission nationale chargée des recours, chargée de statuer sur les dossiers rejetés dans le cadre de l’opération de régularisation des migrants en situation irrégulière, a entamé lundi 26 octobre une réunion à ce sujet.
La commission de recours présidée par Driss El Yazami, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), devrait procéder à l’examen de plus de 8 000 demandes ayant reçu un avis défavorable au titre de l’opération de régularisation lancée par le Maroc dans le cadre de sa nouvelle politique de l’immigration et de l’asile.
« Il y a eu la présentation d’une requête pour assouplir les critères pour les personnes dont les demandes ont été rejetées en première instance » nous explique Hicham Rachidi Hicham Rachidi, secrétaire général du Gadem.
Plus de 27 000 demandes déposées
La commission est composée du ministère chargé des MRE et des affaires de la migration, du ministère de l’Intérieur, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’emploi , de la délégation interministérielle aux droits de l’Homme, d’acteurs associatifs et d’autres personnalités.
Au 31 décembre 2014, sur 27 130 demandes qui avaient été déposées, près de 17 000 avaient été acceptées, selon les chiffres révélés par le ministre de l’Intérieur Charki Draiss le 9 février dernier.
Parmi les bénéficiaires d’un avis favorable figurent 9 202 femmes et 6 232 hommes. Environ 116 nationalités au total sont représentées dont un grand nombre de cas concerne des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne. Avec 27,4% des demandes, les Sénégalais arrivent en tête des demandeurs de régularisation, suivis par les Syriens qui représentent 18,4%, puis les Nigérians et les Ivoiriens avec respectivement 18,4% et 8%.
Ces migrants bénéficiaires de cette campagne de régularisation ont vu leur titre de séjour automatiquement reconduit en 2015.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer