Benkirane : «la monarchie n'a pas la volonté d'affaiblir le PJD»

Abdelilah Benkirane est revenu, dans une interview à DW, sur tous les dossiers chauds du moment. Conducteur.

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Abdelilah Benkirane
Crédit : World Economic Forum

Abdelilah Benkirane a donné une interview-fleuve à la chaîne satellitaire Deutsche Welle (DW). Le chef du gouvernement est revenu sur le rôle du roi Mohammed VI dans le champ politique, la relation du PJD avec le PAM et l’Istiqlal, ainsi que la question de la parité mais également le dossier du Sahara.

1e minute : Interpellé sur le dernier discours du roi au parlement, Benkirane explique que ces allocutions sont toujours là pour corriger les défaillances et hausser le niveau du champ politique et les discours des partis.

3e minute : Sur ses sorties médiatiques et ses attaques contre ses adversaires, Benkirane affirme simplement qu’il ne fait que répondre à leurs missives et il avoue lui-même qu’il pouvait être très dur, mais, que cela rentrait dans le jeu politique.

7e minute : Sur l’adversité politique et ses opposants, le chef du gouvernement indique que la lutte est entre les partis et non entre les personnes réagissant ainsi aux critiques qu’a émis la journaliste sur la visite de Mustapha Bakkoury, secrétaire général du PAM, à sa maison. «Bakkoury est une bonne personne et j’ai de bonnes relations avec lui. Quand il est venu chez moi, nous avons discuté de la présidence de la chambre des conseillers et nous avons même adressé des conseils mutuellement. Même réponse concernant le parti de l’Istiqlal», confie-t-il. Selon Benkirane, ce parti est respectable, mais le problème réside dans son secrétaire général Hamid Chabat. Il affirme même que ce dernier est à la fin de son parcours politique.

17e minute : Sur la relation entre l’institution monarchique et le PJD, Benkirane explique que chacun opère dans son champ d’activité et que quand le roi intervient dans ce champ, c’est pour le faire évoluer. Et d’ajouter qu’il n’y a aucune volonté de la monarchie d’affaiblir le PJD.

20e minute : Avant la fin de son mandat, Benkirane veut à tout prix régler le problème de la réforme des retraites, ainsi que celui de la caisse de la compensation. Objectif: orienter les subventions qu’accorde l’État au secteur de la santé et équilibrer le budget.

23e minute : Sur la parité en politique, il explique que le Maroc a connu plusieurs avancées. «On est passé de deux parlementaires femmes en 2002 à 67 parlementaires femmes en 2011. De même, un tiers des membres des conseils de la ville et des communes sont des femmes», a-t-il précisé.

26e minute : Sur le terrorisme, Benkirane affirme que le Maroc n’est pas à l’abri des menaces, mais que l’efficacité de sa lutte contre celui-ci réside dans le lien ancestral tissé entre la monarchie et le peuple. Pour lui, les Marocains aident beaucoup les services de police pour démanteler des cellules terroristes.

31e minute : Concernant les tensions entre le Maroc et l’Algérie, il explique que les peuples de ces deux pays sont proches, mais que ces tensions sont dues aux responsables algériens. Il souhaite une relation exemplaire entre les deux pays.

 

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