Le Maroc reçoit cette semaine une équipe de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Le ministère de l’Energie et des mines a organisé, ce lundi 19 octobre à Rabat, une conférence pour annoncer le détail de cette visite, selon un communiqué de ce département.
Les experts de l’AIEA viennent précisément réaliser une mission INIR (Integrated Nuclear Infrastructure Review), qui doit permettre « l’évaluation des infrastructures nucléaires nationales » et ainsi permettre leur « amélioration« , selon les déclarations du ministre de l’Energie et des mines, Abdelkader Amara, relayées par communiqué.
Les infrastructures en question se résument pour le moment au Centre national de l’énergie des sciences et des techniques nucléaires (Cnesten), un pôle de recherche qui ne produit pas à une échelle industrielle.
Le Comité de réflexion sur l’électronucléaire et le dessalement de l’eau de mer (Cred) marocain, qui étudie les potentiel du pays en la matière, a, préalablement à cette visite passé en revue une série d’éléments préconisés par l’AIEA comme le cadre législatif et réglementaire, la gestion des déchets radioactifs, la sûreté et la sécurité nucléaires, le financement, le management des projets nucléaires…
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Ces recherches ont pour objectif, notamment, de doter dans d’ici 2030 le pays de centrales pour la production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire. Cela s’inscrit dans l’optique du royaume d’aboutir à un mix énergétique pour réduire la dépendance énergétique.
Le ministre de l’Énergie Abdelkader Amara a énuméré ce qu’il considère comme étant des avantages de cette énergie. Le nucléaire participe à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, et peut-être utilisé pour dessaler l’eau de mer et lutter ainsi contre le stress hydrique, selon Amara.
Dans son discours, le ministre a expliqué également qu’un site capable d’accueillir la première centrale nucléaire avait déjà été identifié. Mais il a précisé que cette étude est en train d’être actualisée pour identifier de nouveaux sites.
Le Maroc est déjà doté du Cnesten, situé entre Rabat et Kénitra, il n’est pour le moment dédié qu’à la recherche, mais « prépare les ressources humaines nécessaires à un programme électronucléaire », nous expliquait son responsable de communication Taïb Marfak en novembre dernier.
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De grace ne vous lancez pas dans cette technologie les yeux fermes. Les nouveaux developpement en energie nucleaire permettent de produire cette energie a tres bas cout avec un minimum de dechets. On peut meme installer cette technologie dans le desert. On n a pas besoin d’eau. Voir « molten salt nuclear reactor »