La Cour d’appel de Rabat a confirmé mardi 6 octobre le verdict prononcé en première instance condamnant l’ancien président de la commune d’Ain Aouda et député au parlement Hassan Arif à une peine d’un an de prison ferme pour viol.
L’accusé, qui était poursuivi en liberté provisoire, a été condamné à verser un dédommagement de 150 000 dirhams au profit de la victime Malika Slimani, une fonctionnaire du ministère des Habous.
C’est la deuxième fois que ce procès se tient dans la Cour d’appel. En janvier 2013, la Cour d’appel de Rabat avait acquitté le parlementaire, et la plaignante a été placée en détention provisoire pour outrage à magistrat, avant d’être libérée. En juillet 2014, la Cour suprême a invalidé le jugement de la Cour d’appel qui avait innocenté le député des accusations de viol, relançant de nouveau l’affaire, qui a débouché sur le jugement rendu le 6 octobre.
Selon les éléments du dossier, l’affaire remonte à 2010 lorsque la victime avait porté plainte pour viol contre l’accusé auprès du procureur du roi près la cour de première instance de Temara. Des tests ADN ordonnés par la justice avaient établi que l’accusé était le père d’un bébé né après le viol, âgé aujourd’hui de 4 ans.
(Avec MAP)
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer