L’affaire opposant le parlementaire de l’Union constitutionnelle (UC) Hassan Arif et une fonctionnaire du ministère des Habous, Malika Slimani, refait surface après que la Cour de cassation (la plus haute juridiction marocaine) a invalidé le jugement de la Cour d’appel qui avait innocenté le député des accusations de viol.
La Cour d’appel a donc demandé au député de se présenter devant la cour. Toutefois, celui-ci n’est pas venu, et ce à quatre reprises, faisant valoir le fait qu’il n’a pas reçu la convocation. La Cour a donc ordonné la comparution de force du député.
Appels à la démission
Interrogé par Akhbar Al Yaoum, la plaignante se dit étonnée quant « à la lenteur des autorités qui n’ont pas réussi à mettre la main sur ce député qui exerce ses activités à seulement 50 kilomètres de Rabat ». Elle rappelle que le résultat de test ADN de paternité qu’elle a réalisé confirment la paternité du parlementaire de son enfant, aujourd’hui âgé de trois ans.
Pour rappel, cette affaire avait créé une polémique. En janvier 2013, la justice avait innocenté Hassan Arif et avait placé Malika Slimani en détention provisoire pour outrage à magistrat. Cette décision de justice avait suscité l’indignation de la société civile, qui avait demandé la démission du parlementaire.
Contacté par Telquel.ma, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle, Mohamed Labied, affirme que « qu’il s’agit d’une affaire privée et que c’est à la justice de trancher », avant de rajouter : « Nous n’avons pas le droit de geler l’adhésion de ce député au sein du parti tant que cela ne rentre pas dans le cadre de prise de positions politiques ».
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